• Avec ce printemps qui revient doucement, j'ai des envies d'être hippie.
    Être un peu altermondialiste, prôner l'amour, la liberté, aimer de la bonne musique. Porter des fleurs, des tissus naturels, avoir les cheveux très longs et m'en foutre si c'est moche. Militer contre la guerre du Vietnam.

    Mais j'aurais fait une hippie de pacotille. La drogue m'aurait fait peur, les flics aussi. Je suis trop trouillarde.
    Au lieu de ça, de toute façon, je me retrouve comme une jeune fille rangée dans un lycée catholique, bonne élève et plutôt gentille de surcroît.
    Il ne me reste plus que les livres, les images, les musiques, les vieux habits de ma mère pour me rappeler que cette époque a existé.

    Je ne serai peut-être jamais rebelle parce que je ne l'oserai jamais. Je suis rangée, ça me colle à la peau.
    Peut-être que c'est mieux ainsi, pour mon avenir je veux dire.
    Mais sans doute regretterai-je toute ma vie de n'avoir pas su dire non, au moins une fois.


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  • "Qui habite, consent."

    [Puis un temps de pause, et un sourire amusé.]

    Musique : Rosy de Michel Polnareff.

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  • Voici un message que j'ai posté sur le www.polnaweb.com à propos de la plainte de Fabien Lecoeuvre et des propos dégueulasses de Pascal Obispo à propos de Michel Polnareff. Parce que y'a un moment où la bassesse atteint des sommets...

     

    Je voudrais parler de ces famous détracteurs dont on parle en ce moment dans les journaux, FL la couleuvre et PO le frustré (Pascal Obispo Part Baisé). Je dirai probablement ce que tout le monde a dit mais la bassesse des attitudes de ces gens me choquent. La couleuvre d'abord, pour lequel j'avais plutôt de l'indifférence jusqu'ici, qui m'a exaspérée. Quel faux-cul, d'abord... Et cette manière de faire passer Michel pour un fou. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé lors de cette conversation téléphonique, je ne sais pas si elle a eu lieu, et je m'en fous, et tout le monde s'en fout. FB profite de cette occasion pour faire la victime, le gentil. Et ça, cette lâcheté, je ne supporte pas. Je ne supporte pas cette hypocrisie. Peut-être que Michel n'a pas été un ange, mais au moins il a assumé. Quant à PO le pas-beau, avec qui je vous rassure mon pseudo n'a aucune liaison, la petitesse de ses propos le place encore plus bas dans mon estime. C'est extrèmement petit de faire de telles critiques, et si c'est son seul argument, il aurait mieux fait de se la fermer. Michel est en pleine forme et musclé contrairement à d'autres, merci pour lui. Franchement, c'est quoi cette nullité ? Ya vraiment des gens cons. Pascal Obispo Part Baisé et c'est bien fait. Ya pas un cheveu sur sa tête, et ya pas non plus un petit pois dans son cerveau, je vous l'assure ;)

    Voilà pour le coup de gueule.
    Si les gens veulent critiquer, ils ont le droit, quoi que ça me paraisse maintenant plus une forme d'aigreur et de jalousie qu'autre chose, mais qu'ils assument, et qu'ils élèvent un peu le niveau, par pitié.
    Car ainsi ils ne font que mériter de plus en plus leur mécontentement.



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  • Je m'éveillai, c'était la maison natale,
    L'écume s'abattait sur le rocher,
    Pas un oiseau, le vent seul à ouvrir et fermer la vague,
    L'odeur de l'horizon de toutes parts,
    Cendre, comme si les collines cachaient un feu
    Qui ailleurs consumait un univers.
    Je passai dans la véranda, la table était mise,
    L'eau frappait les pieds de la table, le buffet.
    Il fallait qu'elle entrât pourtant, la sans-visage
    Que je savais qui secouait la porte
    Du couloir, du côté de l'escalier sombre, mais en vain,
    Si haute était déjà l'eau dans la salle.
    Je tournais la poignée, qui résistait,
    J'entendais presque les rumeurs de l'autre rive,
    Ces rires des enfants dans l'herbe haute,
    Ces jeux des autres, à jamais les autres, dans leur joie.

                                                               Yves Bonnefoy - Les planches courbes.


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  • 2 Mars 2007 - 3 Mars 2007

    Ca faisait 34 ans, quand même. Beaucoup n'y croyaient plus.
    Et pourtant Michel Polnareff est revenu. Et quel retour !
    Des musiciens hors pairs, des nouveaux arrangements très rock et jazz, un Michel en forme et heureux de chanter, une voix cristalline, encore plus belle que tout ce que j'avais pu imaginer...
    Michel Polnareff à Bercy a surpassé tous les espoirs que je pouvais avoir. Il a réussi à prouver, par son talent et la qualité de son spectacle, qu'il avait bien fait de revenir.
    Et quelle émotion quand on est moussaillonne du www.polnaweb.com d'entendre la chanteur dire : "L'Amiral vous salue !" !
    Et les rappels au piano, sublimes...
    Et le coeur qui se serre quand on doit quitter la salle et qu'on a l'impression de quitter un mythe.
    Courez-y si ce n'est déjà fait. Volez-y, plutôt. Car Bercy est un paradis quand Polnareff y installe son monde aérien.


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