• Je ne sais pas ce que j'ai avec les vieux films en noir et blanc, mais souvent, allez savoir pourquoi, ils ne m'attirent pas. Même en couleur, parfois, je n'ai pas très envie de les voir. Pourtant le premier vieux film que j'ai vu m'a ébloui et laissé un souvenir impérissable. C'était Le Magicien d'Oz, mais en anglais parce que j'étais chez ma grand-mère aux Etats-Unis, et je le regardais en boucle. J'en ai d'ailleurs gardé une passion pour les ballerines rouges à paillettes. Ensuite j'ai vu et revu Psychose, de Hitchcock, qui m'a séduit par son élégance et son suspence délicat mais efficace.
    Mon troisième coup de coeur, c'était aujourd'hui.
    On a regardé Miracle en Alabama (The Miracle Worker) d'Arthur Penn. C'est le récit magnifique de l'enfance d'Helen Keller, enfermée dans sa surdité et sa cécité depuis ses 18 mois, que l'arrivée d'un professeur, Annie Sullivan, va permettre d'ouvrir au monde. Le film décrit avec justesse et une touche d'expressionisme la dure mission d'Annie pour éduquer et aimer une enfant enmurée en elle-même, et pourtant si intelligente.
    Je vous le conseille, même si c'est un vieux film, surtout si c'est un vieux film diront certains, parce que c'est une belle expérience d'assister à l'ouverture de cette jeune fleur qu'est Helen, et parce que c'est au fond une belle leçon sur le langage, l'éducation et l'amour.

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  • "Un peu de philosophie, c'est dangereux, parce qu'on détruit, mais beaucoup, c'est bien, parce qu'on reconstruit."

    Michel Onfray 


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  • Je ne sais pas si c'est les oignons ou quoi...

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  • Au secours, il parait que la filière littéraire est en menace d'extinction.
    Pourtant, plein de ministres ont fait L, plein de grands entrepreneurs (Michel-Edouard Leclerc, for example).
    Oui, on peut faire carrière avec un bac littéraire.
    Moi je suis une grande défenseuse de sa cause. Cette filière permet un épanouissement personnel sans égal, et une ouverture à mon sens incomparable à celles offertes par la filière ES et surtout S. Biensûr on a besoin de scientifiques pour faire évoluer le monde. Biensûr on a besoin d'économistes pour gérer la planète. Mais on a aussi besoin de littéraires pour s'ouvrir, communiquer, ou tout simplement rêver. L'image des littéraires est peut-être altérée aujourd'hui car nous vivons dans une société qui prône la performance, l'utilité et l'efficacité. Il est vrai que les activités littéraires sont peut-être les moins "utiles" au sens matériel du terme. Pourtant, qui pourrait vivre dans un monde où le rêve n'aurait pas sa place, où l'homme ne pourrait plus se poser de questions sur son existence, où la création n'existerait pas, où les peuples ne communiqueraient pas ?
    Je ne suis certes pas impartiale, mais je suis certaine que si la filière littéraire s'éteint, c'est une lumière de la France, ce pays des écrivains et des poètes, qui s'éteindra...
    Allez, la jeune génération, vous savez quoi faire ;)

    P.S.: Joyeuse fête au grand barbu de (Saint) Nicolas !

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  • Tout va bien comme d'habitude.
    Ma grand-mère a été hospitalisée aujourd'hui.
    J'ai attendu mon bus pendant 1/4 d'h avant qu'il n'arrive et après j'ai passé 5 min sous la pluie à marcher de l'arrêt de bus jusque chez moi.

    Mais comme je reste quelqu'un de profondemment optimiste, je vous livre un truc que j'ai inventé et qui m'a fait beaucoup rire cette après-midi, ainsi que ma voisine. Ca n'a rien de drôle, ça ne veut rien dire, c'est absurde ou platement banal, mais peut-être qu'avec la fatigue, on est plus rigolo.

    -Il pleut.
    -NOOOOoooOOoOoOOoooN !


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