C'est fou ce que je suis futile aujourd'hui...
J'ai envie de travailler dans un grand magazine du genre Glamour ou Vogue pour pouvoir porter des vêtements magnifiques comme sur ces pages de papier glacé, j'ai envie de voir ce que donne un sac Chanel à mon bras, une robe Prada sur mon corps, des bottes Dolce & Gabbana sur mes jambes...
J'ai envie d'être mannequin, pour être super belle, pour qu'on me coiffe de telle sorte que je sois éblouissante, j'ai envie d'être super bien maquillée, et surtout super bien habillée avec toutes les nouveautés de la saison, d'avoir une styliste attitrée qui me choisisse des robes quand je parais en public ou quand je vais à une soirée.
J'ai envie d'être riche pour vivre avec plein d'amis dans un petit château, pour qu'acheter des bijoux Dior soit tout naturel, pour vivre sans soucis d'argent, pour pouvoir gâter mes amis, pour avoir les moyens de me rendre bellissime avec tout ce que j'ai déjà décrit.

Mais quelle superificialité ! J'ai honte de moi, franchement.
J'ai du abuser du "Glamour" ou du livre Le Diable s'habille en Prada.

Hier soir un ancien ami de 4ème, à qui je n'avais plus parlé depuis, m'a appris qu'il habitait au même endroit que moi. Ca m'a fait un super choc, mais en effet, j'avais vu depuis quelques temps un jeune garçon dans l'immeuble d'en face, sans jamais l'avoir vraiment regardé attentivement. Et bien c'est lui ! Il s'agit en fait de l'appartement de sa mère, chez qui il est une semaine sur deux.
Ca m'a fait tout bizarre... Je vais le revoir après tout ce temps, lui reparler avec tout ce temps, il va pouvoir m'espionner dans mon quotidien !
N'empêche que c'est marrant, la vie...

Aujourd'hui je vais d'abord aller à Versailles ce matin avec une partie de ma classe.
Ensuite je vais travailler... Et histoire de ne pas laisser s'installer la routine, je vais aussi travailler.

Cette nuit j'ai rêvé que je visitais la maison de Klimt, il se passait des choses bizarres... C'était tout à fait étrange :)

Bon weekend à toutes et à tous, merci encore de vos passages...

C'est l'heure.
Johanna enfile vite son écharpe, elle relève sa capuche. Un dernier regard dans le miroir de l'entrée, son coeur bat fort, elle sort de chez elle.
Dehors il fait nuit, on est en automne mais c'est déjà l'hiver, et une petite pluie fine tombe du ciel, un peu de travers car il y a du vent.
Johanna marche dans la rue. Plus que quelques pas, elle se dit, j'y suis presque. Les réverbères ont effacé les étoiles du ciel. Quand elle était petite, Johanna pensait que les étoiles étaient comme les fantômes, qu'elles avaient peur de la lumière.
Soudain elle le voit, ou du moins elle devine sa silhouette un peu plus loin, son coeur va exploser dans sa poitrine, elle sourit d'un très grand sourire, comme si cela pouvait l'aider à la voir de là où il est.
Elle arrive tout près de lui, elle ne dit rien, lui non plus, elle enlève sa capuche, remet une mèche de cheveux en place, elle lève un peu la tête. Puis elle le regarde enfin. Il lui sourit, un petit sourire amusé et attendri, un petit sourire amoureux. Un petit sourire heureux, je crois. Il lève sa main doucement, elle pose la sienne contre, comme pour faire la taille. Puis il la prend dans ses bras, la serre contre lui, fort, fort.
"Je t'aime Johanna."
Il sent bon, elle l'aime aussi mais elle laisse le beau chant du petit oiseau auprès d'eux lui exprimer.
"Coupé ! C'était très bien. On va passer à la scène 49, vous avez dix minutes de pause."
Johanna échange un trait d'humour avec son collègue, va vérifier son portable.
L'écran est désespérément vide de toute chose interessante.
"Personne ne pense à moi", se dit-elle.
Le téléphone produit un bruit sourd lorsqu'elle le jette dans son sac.

Il y a des gens qui ont toujours des choses marrantes à dire dans leur blog, moi, là, j'ai rien à dire.
Et comme je suis une fervente admiratrice du grand sage que certains connaissent sur le blog de Floby (http://floby4lefol.blogg.org), je vais plutôt fermer ma gueule huhu !

(Au fait, je suis une loutre.)

(Bon ok, je ferme ma gueule.)