• Ce soir je regarde le DVD offert à mon père pour son anniversaire, en famille.
    C'est Corpse Bride, de Tim Burton.
    Et c'est super bien, surtout la musique.
    ET le petit chien en os ^^

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  • Ca y est, c'est les vacances.
    L'oral s'est bien passé, je suis tellement soulagée...

    Sinon je viens d'apprendre que mon grand-père quittait sa femme. Non, non, pas ma grand-mère, c'était déjà la troisième, elle s'appelle Aundrea (à prononcer Eundrea). Et ils ont une petite fille de moins de 10 ans, Grace. Et c'est trop dommage, parce que je les aimais bien toutes les deux. Enfin on les reverra, c'est sûr, mais ce n'est pas pareil. Et puis maintenant on n'aura plus la maison géante avec écran géant pour regarder les DVD près des grands lacs...

    Tout ça me donne envie d'aller aux Etats-Unis, terriblement envie...
    Revoir toute ma famille, déambuler parmi les larges rues de Saint-Louis, aller voir des matchs de base-ball ... Et respirer l'air du garage de chez Tita, dans la moiteur des rayons de soleil...


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  • Souviens-toi, c'était un jeudi
    Souviens-toi, on avait suivi
    Le chemin des amoureux
    C'était il était une fois nous deux
    Souviens-toi, c'était le grand jour
    Le grand pas vers le grand amour
    C'était encore mieux que ça
    C'était nous deux il était une fois

    Un môtel sur la route du port
    Un soir banal
    Deux clients, un veilleur qui s'endort
    Sur son journal
    Il nous tend à chacun une clé
    Nous dit: "bonsoir"
    Le matin on avait réservé des chambres à part
    On n'ose pas montrer qu'on s'aime
    A dix-huit ans à peine

    Souviens-toi, c'était un jeudi
    Souviens-toi, on avait suivi
    Le chemin des amoureux
    C'était il était une fois nous deux
    Souviens-toi, c'était le grand jour
    Le grand pas vers le grand amour
    C'était encore mieux que ça
    C'était nous deux il était une fois

    On a pris le quatorze au hasard,
    Un peu génés
    Puis ta robe a glissé dans le noir
    On s'est aimé
    Quand plus tard le garçon est venu
    Nous apporter
    Deux cafés d'un sourire entendu
    Tu t'es cachée
    Il n'a pas vu que tu pleurais
    L'enfance qui s'en allait

    Souviens-toi, c'était un jeudi
    Souviens-toi, on avait suivi
    Le chemin des amoureux
    C'était il était une fois nous deux
    Souviens-toi, c'était le grand jour
    Le grand pas vers le grand amour
    C'était encore mieux que ça
    C'était nous deux il était une fois



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  • Se retourner toutes les cinq minutes.
    Avoir trop chaud.
    Avoir mal aux yeux.
    Avoir mal à la tête.
    Croire à chaque fois que l'on s'est trompé de jour.
    Sursauter parce que l'on croit qu'on a son oral à 8h le lendemain et qu'on a oublié de prévenir son père.
    Se calmer un peu en se disant que mais non, c'est demain.
    Garder dans le ventre ce noeud d'angoisse.
    Entendre le réveil sonner.
    Commencer à se lever et se rendre compte qu'on est encore beaucoup trop fatigué.
    Retourner dans son lit.
    Dormir encore un peu.
    Et enfin se lever, un peu abattu...


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  • La Chute d'Albert Camus.
    Le petit résumé derrière le livre dit : Dans un bar d'Amsterdam, un homme fait la confession de sa vie à la suite d'un drame muet dont il fut le témoin. Albert Camus (1913-1960), devenu célèbre dès 1942 à la parution de son premier roman L'Etranger, a obtenu le Prix Nobel en 1957.

    Je suis en train de lire ce livre.
    J'adore, franchement. J'ai plutôt tendance, pour me détendre, à lire des conneries. Mais là, c'est un grand auteur, et c'est tout aussi agréable à lire, voire plus, car le style est très beau.
    Pour que vous jugiez de l'ambiance spéciale de ce roman, je vous en mets les premières phrases...:

    Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d'être importun ? Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l'estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais. A moins que vous ne m'autorisiez à plaider votre cause, il ne devinera pas que vous désirez du genièvre. Voilà, j'ose espérer qu'il m'a compris; ce hochement de tête doit signifier qu'il se rend à mes arguments. Il y va, en effet, il se hâte, avec une sage lenteur. Vous avez de la chance, il n'a pas grogné. Quand il refuse de servir, un grognement lui suffit : personne n'insiste. Etre roi de ses humeurs, c'est le privilège des grands animaux. Mais je me retire, monsieur, heureux de vous avoir obligé. Je vous remercie et j'accepterais si j'étais sûr de ne pas jouer les fâcheux. Vous êtes trop bon. J'installerai donc mon verre auprès du vôtre.


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