• Attendre, avant de repartir...
    Regarder le temps qui passe, s'enfiler les saisons sur le fil de l'année...
    Et puis oui, ça va mieux, tout va recommencer...
    Allumer un soleil dans le ciel gris.

    1 commentaire
  • Encore quelques jours de repos pour moi...
    Je voulais juste préciser que mon dernier post n'était pas un message de vengeance envers qui que ce soit, mais simplement les râleries débiles d'une fille malade qui s'emmerde. Bien sûr qu'il y a pire dans la vie. Bien sûr que la mononucléose n'est sûrement pas une priorité pour la médecine. Bien sûr que ceux qui sont optimistes le sont pour me remonter le moral. Je le sais, tout ça. Et je ne voulais pas blesser qui que ce soit, j'avais juste besoin de pousser un peu la voix. Donc ne le prenez pas mal, je ne suis pas si ingrate.
    J'avais super mal à la gorge ce weekend, un truc vraiment vraiment douloureux comme j'ai jamais eu, alors j'ai du aller voir le médecin de garde dimanche, qui m'a dit oh là là effectivement ya une surinfection avec une deuxieme angine dans la gorge, il faut soigner tout ça, et je vais pas vous laisser sans médicaments, alors elle m'a prescrit plein de trucs pour me remettre en forme, préserver mon foie, et des antibiotiques, etc... Bon, à priori, dans quelques jours je pourrai recommencer ma vie normale. Donc ne vous inquiétez pas, je ne me plaindrai plus.
    Sauf quand tout le reste m'énervera...


    8 commentaires
  • Non, merde, maintenant j'en ai marre !
    Je suis restée sagement allongée sur mon canapé depuis une semaine en me disant "allez c'est pas grave, ça va passer, il faut juste être patiente", avec les autres qui me disaient "oui c'est pas drôle mais c'est quand même pas la fin du monde, allez, un peu de patience" et mon corps qui me disait merde.
    Ca suffit maintenant. Je sais très bien que c'est pas en râlant que ça va arranger les choses, et je veux bien être patiente mais j'ai des limites tout de même ! D'ailleurs maintenant la première personne qui me dit que ce n'est rien, je lui fous ma salive dessus.
    Alors voilà je m'exprime publiquement pour cette catégorie de personnes, pour qu'ils comprennent que :

    1) J'ai ultra mal à la gorge, et que désolée mais ça je ne peux pas faire comme si c'était rien.
    2) J'ai ultra mal au ventre et ça me donne envie de vomir dès que je mange quelque chose.
    3) Je me réveille quasi toutes les nuits parce que j'ai de la fièvre et que je fais des cauchemards (aujourd'hui Sean Lennon).
    4) Je me fais chier chez moi à ne pouvoir faire rien que dormir ou faire la larve (même chose).
    5) Je suis obligée d'attendre que ce putain de virus parte tout seul et souffrir en silence parce qu'il n'y a PAS de médicaments pour le soigner.

    D'ailleurs en passant je félicite pas la médecine. Avant de trouver un vaccin contre le sida il faudrait peut-être savoir soigner la mononucléose mes chéris.
    Enfin tout ça pour dire que j'en ai vraiment ras le bol.
    Mais bon je serai courageuse comme toujours n'est-ce-pas ?
    Juré, craché. (hihi)


    3 commentaires
  • C'est bizarre, Gracie m'a écrit aujourd'hui.
    Grace de son vrai prénom, c'est la dernière fille de mon grand-père avec sa troisième femme, ceux qui ont divorcé récemment. La femme s'appelle Aundrea. Elle est adorable. Mais depuis la séparation, elle est allée vivre on ne sait où et elle a emporté sa fille sans laisser d'adresse. Sans penser à nous, à moi, qui l'avions côtoyé plus d'une fois. Elle m'avait amenée à Chicago en 2001, un superbe voyage.
    Alors vous imaginez ma surprise en voyant la grande lettre de Gracie écrite avec de gros caractères au crayon, qui trainait sur la table.
    Sur l'enveloppe, j'ai directement regardé l'adresse. J'ai été surprise et déçue à la fois. Ma "tante" est à l'école à Los Angeles. Le rêve. Sauf que l'adresse de l'enveloppe, c'était l'adresse de son école, pas la sienne.
    Alors j'ai ouvert, et j'ai trouvé une lettre tapée à l'ordi, où Gracie avait écrit Dear Vickie, et Gracie en bas. C'est pour un projet de son école. Ils ont lu un livre, ont fabriqué le héros du livre en carton, l'ont colorié, et voudraient que les gens qui le reçoivent prennent des photos avec lui pour qu'ils puissent étudier les lieux et les coutumes sociales des lieux où elles ont été prises. J'imagine qu'elle a pensé à moi parce que j'habite près de Paris.
    Je vais le faire avec plaisir, pour qu'elle soit fière d'avoir des photos de France. Elle est du genre à être fière de ce genre de choses. C'est une vraie petite miss pourrie gâtée mais je l'aime bien.
    Enfin j'ai quand même eu l'impression de n'être plus pour elle qu'une vague relation qu'on sollicite quand on en a besoin.
    Et même pas une adresse où la joindre pour de vrai.
    Enfin bon... On subit toujours les histoires de famille. Surtout quand on en est pas acteur.

    3 commentaires

  • Nathalie redescend dans son salon jonché des jouets que ses enfants ont laissé trainer.
    Elle vient de les coucher, et à présent, un sentiment familier la guette : Nathalie se sent seule.
    Désespérement seule.
    Ce soir cela fait un an que son mari l'a quittée.
    Elle se rappelle parfaitement ce soir-là.

    En rentrant d'avoir déposé les trois bambins chez leurs grands-parents pour le weekend, elle avait trouvé Philippe assis dans le canapé, la tête dans les mains.
    Il lui avait juste dit : "Nathalie, je ne t'aime plus."
    Elle avait d'abord cru à une défaillance auditive de sa part. Elle s'était excusée et avait prié son mari de répéter.
    "Je vais partir Nathalie. Je ne t'aime plus."
    Et là le choc. Le froid glacial qui s'était insinué soudainement dans ses veines. Elle avait commencé à tousser. Fort.
    Puis sa pensée s'était vite tournée vers Adrien, Lucien et Maximilien.
    "Mais... Les enfants ?"
    Et ça avait été les larmes, des larmes lentes, creuses, qui coulaient discrètement le long de ses joues rebondies.
    "Tu ne te rends pas compte que tu détruis toute notre famille ?" avait-elle réussi à ajouter.
    Mais rien n'y avait fait.
    Il y avait eu d'abord cette période affreuse et dégradante, celle où il avait fallu informer les amis et les proches, assumer le mal qu'on lui avait fait, écouter les insultes pleuvoir sur le fantôme de son mari. Oui, c'était peut-être ça, le plus dur. Entendre tous ces gens prendre parti contre lui, tenter de le convaincre qu'il était un salaud, un irresponsable, un égoïste, alors que son coeur, lui, lui avait déjà pardonné et souhaitait ardemment qu'il revienne.
    Elle qui n'avait jamais eu foi en quoi que ce soit, elle s'était mise à prier. Qui, au juste, elle n'en savait rien. Elle savait qu'elle voulait son mari, c'est tout.
    Finalement, elle avait compris que ses espoirs étaient vains lorsqu'elle avait reçu dans sa boîte aux lettres les papiers de la procédure de divorce. Des papiers d'un rose écoeurant. Elle avait signé, oublié les prières et la foi, et elle avait commencé une nouvelle vie.
    Depuis, elle se sentait seule dans sa maison, à la fois seule adulte et seule femme, isolée dans son statut, et devant assumer l'épanouissement personnel de ses enfants si jeunes (le dernier avait quelques mois), désolée de ne pouvoir leur offrir la vraie présence paternelle dont tout le monde a besoin.
    Elle s'était posé des questions elle aussi. Avec son physique peu séduisant, sa corpulence un peu boulotte et ses trois enfants à charge, elle ne trouverait plus jamais personne. Pourtant, du soleil qu'avait été sa vie d'avant, ses enfants étaient les seuls trois rayons qui persistaient.
    Et puis, difficilement, peu à peu, elle avait pris le dessus.

    Nathalie sort soudain de sa rêverie, quelqu'un sonne à la porte.
    Intriguée, mais un peu apeurée car il est tard, elle s'avance doucement vers la porte.
    Elle l'ouvre un petit peu.
    Mais sur le pavillon, point d'être humain, point de mari.
    Juste un bouquet de roses.



    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique