• Tu avais aidé tous les petits.
    Et tu étais un si grand homme.
    Le monde ne sera plus pareil sans ton petit bérêt noir, ta passion, tes coups de gueule, ton regard bienveillant et malicieux, et ton coeur immense.

    Bonnes vacances, l'Ami.

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  • Moi j'adore l'art contemporain. Franchement, je trouve ça extraordinaire.
    Un carré blanc sur fond blanc, et je tombe en admiration.
    Un bleu Klein, partout étalé sur une toile, monochrome, je trouve ça follement excitant.
    Les collages, les photos, les sculptures, les montages, je trouve ça ingénieux.

    J'adore, je vous dis.
    Parce que l'art contemporain dépasse les conventions.
    Vous faîtes peut-être partie de ces gens qui pensent que l'art, c'est la recherche du Beau.
    Je crois qu'en effet cette définition convient parfaitement à toutes les oeuvres d'avant le XXème siècle.
    Mais maintenant, la recherche est, il me semble, différente. Si l'on peut toujours considérer ce nouvel art comme une recherche du Beau, la nature de ce Beau a cependant changée. Il ne s'agit plus du Beau esthétique, mais plutôt d'un Beau que je qualifierais d'intellectuel, de spirituel parfois.
    Ce n'est plus la beauté de l'oeuvre qui compte, mais plutôt l'ingéniosité et la beauté de la démarche. Certes, certaines oeuvres amènent forcément à votre esprit une pensée du style : "mais j'aurais pu faire pareil." En effet, vous auriez pu. Là n'est pas la question. L'homme qui a réalisé cette oeuvre que vous dédaignez a du mérite uniquement parce qu'il a pensé à la faire, et qu'il a décrété que ce serait de l'art. C'est un artiste parce qu'il a créé cette chose banale et qu'il l'a désignée en oeuvre d'art.

    Vous penserez peut-être que je suis une snob.
    C'est ce que ma mère me dit quand j'affirme aimer l'art de Yoko Ono. C'est vrai que c'est spécial.
    Mais je pense qu'être snob en art consisterait à ne jurer que par l'art moderne, le désigner comme supérieur.
    Moi j'aime les peintres anciens et les sculpteurs antiques.
    Une main délicate en marbre m'émeut autant que la lumière d'un tableau de Vermeer, que le mystère d'une oeuvre de Klimt, que l'humour d'un dessin de Man Ray.

    J'adore cette nouvelle manière de penser l'art.
    C'est tout.

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  • En repensant à Sartre et sa vie, je me suis rendue compte qu'aujourd'hui, plus personne n'était réellement engagé dans quoi que ce soit. Je veux dire engagé entièrement, corps et âme, dans une cause.
    A partir de l'après-guerre, le monde s'est enflammé et s'est engagé dans des combats pour sa liberté au lendemain du joug nazi. Même si, en France, il s'agissait beaucoup d'engagements communistes et que sur ce point tout le monde s'était fourré le doigt dans l'oeil, je ne peux que constater que cette époque de dynamique intellectuelle s'est évanouie.
    Le temps révolutionnaire des vieux est passé. La génération qui a la trentaine ne sait pas trop où se placer. Quant à ma génération, la nouvelle, elle est désabusée, elle ne croit plus aux contes de fées. Le temps de la foi en un idéal est passé. Je dis ça en m'incluant bien sûr parmi cette génération.
    J'étais désolée de remarquer que j'étais vraiment blasée. Pour moi, l'écologisme, c'est presque voué à l'échec, la défense des animaux, je ne vois même pas à quoi ça sert, la défense des droits de l'homme, c'est utopique, la politique, c'est hypocrite, et j'en passe.
    Je ne trouve plus de passion, plus de cause qui m'enserre le coeur et me fasse bouger, dans cette société.
    J'accepte la société, je la critique à peine, je suis comme endormie.
    La mondialisation, je trouve ça bien, les délocalisations ne m'émeuvent pas plus que ça, la pauvreté, j'ai l'impression de ne rien pouvoir y faire. Et je suis tellement habituée aux problèmes écologiques que je n'ai aucun soupçon de remords quand je prends deux grands bains par jour.
    J'ai honte, comment peut-on être aussi passif ? Je ne sais pas si c'est moi ou le nouveau syndrome de la déprime des Français.
    Mais j'ai besoin de croire en quelque chose.
    Pitié, que quelqu'un me dise en quoi.


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  • How to Be An Alien ?
    J'ai découvert ce livre grâce à ma prof d'anglais. C'est un classique en Angleterre, un délice pour les continentaux.
    Je vous en livre quelques extraits choisis sur le thème du temps.
    En espérant que vous connaissez quelques mots de la langue des Beatles.

    THE WEATHER.

    This is the most important topic in the land. Do not be misled by memories of your youth when, on the Continent, wanting to describe someone as exceptionnally dull, you remarked : "He is the type who would discuss the weather with you." In England this is an ever-interesting, even thrilling topic, and you must be good at discussing the weather.

    For Bad Weather

    Nasty day, isn't it ?
    Isn't it dreadful ?
    The rain... I hate rain.
    I don't like it at all, do you ?
    Fancy such a day in July. Rain in the morning, then a bit of sunshine, and then rain, rain, all day long.
    I remember exactly the same July day in 1936.
    Yes, I remember too.
    Or was it in 1928 ?
    Yes, it was.
    Or in 1939 ?
    Yes, that's right.

    Now observe the last few sentences of this conversation. A very important rule emerges from it. You must never contradict anybody when discussing the weather. Should it hail and snow, should hurricanes uproot the trees from the sides of the road, and should someone remark to you : "Nice day, isn't it ?" - answer without hesitation : "Isn't it lovely ?".


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  • (Ne me demandez aucune justification du titre, je n'en ai aucune idée.)

    Juste une photo, comme ça, parce que c'est mon quotidien.
    Parce que c'est elles, parce que c'est moi.

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