"Le verbe hisse l'idée comme l'humus hisse le petit pois. Un acte sans papier, et c'est un petit pois de plus qui meurt dans le monde."
Fred Vargas dans Pars vite et reviens tard.

"Et de temps à autre, elle se sentait frissonner sous le souffle tiède de ses narines qui lui descendait dans la chevelure."
Gustave Flaubert dans Madame Bovary.

La transparence est un vilain défaut.

Il était une fois 5 jeunes filles qui avaient grandi et mûri ensemble. Soudées comme les 5 doigts de la main, elles formaient un groupe non épargné par les tensions mais pourtant très proche.
Aujourd'hui, les 5 jeunes femmes se dispersent. Il y a les non-dits, les non-compris, les excès et les blessures et tout ce que le silence remplace souvent de paroles importantes et qui viennent du coeur.
Comme un arbre dont les branches se détacheraient, il faut sauver ce tronc qui les a fait s'approcher puis s'aimer.
Ce n'est la faute de personne, ou peut-être de tout le monde... la négligence qui s'installe.
Pourquoi laisser le temps et les contraintes de la vie polir une relation qui dans ses aspérités avait tant de charme ?
Il n'est pas trop tard...

La terre saigne depuis la nuit des temps

De grande misère et de guerre souvent
Et pour chaque soldat qui rentre
Les femmes attendent

Les hommes les pires et les tous puissants

Les pires bourreau et même Adolf vivant

Avaient tous au moins une femme qui les aimait tant



Et quand c'est pas une soeur, c'est une mère qui aime
Et quand c'est pas la mère, c'est l'épouse qui aime

Et quand c'est pas l'épouse, c'est une autre femme

Ou... une maîtresse qui espère
Alors
Si c'est vrai qu'elles nous pardonnent tout
Si c'est vrai qu'elles nous aiment malgré tout
Si c'est vrai qu'elles donnent aux hommes le jour

Moi je dis, que le bon dieu est une femme

Nos mères paient depuis la nuit des temps
Depuis l'histoire de la pomme d'Adam

Elles portent les maux et les torts du monde pour leur vivant

Le ciel bénisse la femme qui aime encore

Un infidèle jusqu'à la mort
Faut être dieu pour être trahi et aimer plus fort



Et quand c'est pas une soeur, c'est une mère qui aime

Et quand c'est pas la mère, c'est l'épouse qui est

Et quand c'est pas l'épouse, c'est une autre femme

Ou... une maîtresse qui espère
Alors..
Si c'est vrai qu'elles nous pardonnent tout
Si c'est vrai qu'elles nous aiment malgré tout
Si c'est vrai qu'elles donnent aux hommes le jour
Moi je dis, que le bon dieu est une femme



Si l'or du monde était dans la main d'une femme

On lui ferait la cour pour l'avoir

Imagine les hommes, s'ils n'avaient qu'à chanter l'amour pour l'avoir

Si c'est vrai qu'elles nous pardonnent tout

Si c'est vrai qu'elles nous aiment malgré tout

Si c'est vrai qu'elle donnent aux hommes le jour

Moi je dis, que le bon dieu est une femme

"T'as l'angoisse du piano blanc ?"

Je joue beaucoup de musique en ce moment. De la guitare. La guitare ça me rassure, parce que quand j'entends l'harmonie des accords, c'est clair, c'est net, c'est beau, et c'est comme si j'avais jamais eu de problèmes.
Et même si je plaque juste mes petits accords sans rythme et sans rien, j'arrive à faire des mélodies et ça me donne l'illusion que je suis quand même un peu musicienne, même si c'est pas autant que je voudrais.

"Le génie est un mot qui a été inventé pour moi."