• Photo : 5 Euro Please par Junkie Princess

     
    J'ai retrouvé une vieille carte mémoire pour mon appareil photo, mais elle est toute petite, il me reste plus que quelques photos, il faudra que j'en rachète une, mais au moins je vais pouvoir arrêter de piquer l'appareil de Daddy.
    Aujourd'hui c'est journée studieuse.
    Philo, Géo, j'ai la flemme mais il faut bien s'y mettre.
    Et puis j'ai eu un plutôt bon bulletin.
    L'appréciation générale :

    "Assez bons résultats. Un travail sérieux mené avec finesse et intérêt. Il reste encore à bien s'approprier les méthodes acquises. Un début d'année prometteur." 

    Vous savez, c'est nul, parce que j'ai envie de réussir, mais j'ai pas envie de travailler.
     


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  • Cela fait maintenant plusieurs années que je vis dans l'angoisse de voir disparaître ma grand-mère.
    Elle est atteinte d'un miélome, c'est à dire un cancer de la moelle osseuse qu'il est impossible de supprimer. Ce genre de cancer s'éteint après une chimio avec un peu de chance, mais pour mieux réapparaître le jour où l'on s'y attend le moins. Et puis elle a énormément d'osthéoporose, elle a donc la colonne vertébrale en miettes, au sens propre du terme, et ça lui donne des douleurs inimaginables.
    Seulement, cela ne suffisait apparemment pas pour le destin, qui m'a fait un nouveau "cadeau" ce soir.
    Coup de téléphone de mon grand-père à mon père. Ils parlent en espagnol, je ne comprends pas tout et je ne fais d'ailleurs pas très attention puisque ce genre de conversations arrive souvent, mon grand-père vivant aux Etats-Unis. Puis mon père raccroche et nous appelle, mon frère et moi. Et il nous explique.
    On vient de découvrir à mon grand-père, Papido selon le surnom que je lui ai donné petite (Papi Fernando), une nouvelle tumeur à l'intestin. Je dis nouvelle car il y a quelques années il avait été soigné de manière tout à fait satisfaisante d'un cancer de la prostate. Cette nouvelle tumeur a été détectée mais on ne sait pas vraiment quel traitement lui donner pour l'instant. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a déjà des métastases dans le système lymphatique, si j'ai bien compris. Il sera opéré cette semaine pour tenter de lui enlever le plus possible de la tumeur à l'intestin. Et ensuite un traitement adapté sera choisi. Papido est médecin lui-même. Mais Papido est seul. Il vient de divorcer. Le weekend prochain mes oncle et tante iront le visiter à l'hôpital. Et si ça devient trop grave, mon père partira aux Etats-Unis pour le voir.
    Je sais que des millions de gens ont moins de chance que moi dans la vie. Mais laissez-moi au moins dire que le sort s'acharne. Juste un tout petit peu...


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  • Aujourd'hui je dois réviser tous mes cours sur Les Métamorphoses d'Ovide.
    J'aime bien ce livre, j'avais l'impression que j'arriverais jamais à le lire et finalement ça m'a passionné. Plein de petites histoires légères ou non, vivantes.
    N'empêche que le moment qui me fait toujours chier, c'est de réviser les cours. Pourquoi est-ce qu'on doit toujours être évalué sur nos connaissances ? Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas recevoir ce savoir gratuitement, sans perspective d'examen ?

    Il fait beau aujourd'hui, et j'écoute de la musique hétéroclite.
    Ce matin dans mon bain j'ai écouté tout l'album King Of Yesterday (2001) de Jude. Et là en écrivant ces lignes je m'enchaîne une liste où se côtoient Louis Armstrong, Peaches, Razorlight, Bob Dylan, Jane Birkin et Offenbach.

    J'ai envie de plein de choses sur lesquelles je ne peux pas poser de mots.
    Je me sens un peu bizarre.

    Hier soir j'ai regardé Fauteuils d'Orchestre, de Danièle Thompson, avec Cécile de France et une mamie trop mignonne, Suzanne Flon, qui est morte peu de temps après la fin du tournage. Je ne sais pas pourquoi, ça m'a rendu super triste. Super seule.
    Heureusement que je peux compter sur les gens que j'aime et qui m'aiment.
    Et puis c'est con mais en ce moment je suis triste de penser que John Lennon et George Harrison sont morts. Triste de penser que les légendes ne sont pas immortelles. C'est ça de créer des idoles. Quand elles s'en vont, c'est le monde entier qui perd un pan de son histoire, un morceau de son coeur.

    Run...

    M'enfin je ne vais pas me plaindre. J'ai une vie plutôt agréable en ce moment, bien que dure au niveau scolaire.

    Hier après-midi j'ai été voir le match France-Argentine au Stade de France. Belle ambiance, respect, et patriotisme flamboyant en chantant la Marseillaise. Un bon souvenir.
    Mais les joueurs sont même pas beaux.



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  • Je crois que je suis un peu stoïcienne.
    Je "prends du recul", comme dirait ma mère. Je me protège d'un mur devant toute situation qui risque de me toucher trop. De m'énerver, me blesser, me faire peur.
    Alors je peux devenir très froide. C'est comme si je décidais de mettre tous mes sentiments dans ma poche et de devenir un être insensible afin de faire face aux évènements de manière plus sereine.
    C'est pour ça que je ne couine pas "oh ma pauvre" quand quelqu'un m'annonce une mauvaise nouvelle. C'est pour ça que je ne m'exclame pas d'étonnement quand quelqu'un me parle de quelque chose d'extraordinaire.
    La plupart du temps mon visage n'exprime pas grand-chose, je garde une voix posée et je fais un petit "mmh" ou un "eh oui, ça arrive" ou "oui je comprends". Mais pas d'effusion.
    Pourtant, si vous saviez... Je suis une véritable éponge. J'absorbe tout en silence, et je porte en moi des fardeaux invisibles. Je suis extrèmement sensible, tout me touche, tout me blesse, un rien me fait pleurer, un rien me rend mal à l'aise.
    Simplement en certaines occasions je préfère ne pas le montrer, parce que je trouve qu'il y a des situations où les grandes effusions de sentiments ne sont pas nobles. Qu'elles ne servent à rien.
    Parfois j'explose un peu. Je relargue mes colères froides, mes tristesses cachées, et mes blessures inavouées.
    Et je gueule un bon coup.
    Oui, ça je vous assure, je sais gueuler. Je fais trembler tout l'appartement.
    Les murs vibrent d'émotion.
    Non, en fait, je ne crois pas être stoïcienne finalement.
    Ou alors je fais semblant.

     


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  • Pff... Voilà, un petit virus attrapé on ne sait comment, et vlan, une semaine de repos à la maison.
    Vous connaissez la mononucléose ? Ba c'est sûrement ça.
    J'aurais enchaîné 2 prises de sang et un prélèvement de gorge pour savoir ça. Et savoir que ça se soigne pas, ça part tout seul.
    Et on peut être fatigué pendant plus d'un mois...
    Je me sens déjà comme une pestiférée qui va s'ennuyer à mourir, en compagnie de ses ganglions et de sa fièvre. Supers, les amis.
    Et puis j'arrête pas de dormir. V'là-t-y pas que j'essaie de me plonger dans un livre qu'au bout de quelques pages déjà mes yeux se ferment. Alors je pose ma lecture, je commence à m'endormir mais le sommeil ne vient pas. Alors je reste à la lisière du pays de Morphée pendant 10 minutes, et de nouveau j'ai envie de me réveiller pour faire quelque chose, puisque dormir ça m'ennuie, sauf que je suis encore fatiguée ; donc je me remets à lire et ça recommence tout le temps comme ça.
    Et mes nuits sont des cauchemards entre mes rêves hantés des personnages des Métamorphoses d'Ovide et mes tentatives de me rendormir lorsque mes draps sont trempés de sueur.
    Ba oui, désolée, une fille mononucléée, c'est pas glamour.

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