• Lieux des mots et de mes maux d'aujourd'hui...

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  • Il fait beau dehors mais je suis à la maison, presque sans voix. J'ai fait quelques photos pour m'occuper, et je pense aux gens que j'aime. Il va falloir que je travaille, aussi. Et que j'exerce mes grands talents culinaires pour me faire à manger. Je vais faire aussi un peu de guitare.
    Et ça iraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...

    P.S.: Je vais mettre quelques photos que j'ai faites à l'instant. Celle-ci, c'est un petit rayon de soleil sur mes cheveux, je suis en peignoir rose.


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  • Vous êtes si jolies

    Quand vous passez le soir

    À l'angle de ma rue,

    Parfumées et fleuries

    Avec un ruban noir,

    Toutes de bleu vêtues.

    Quand je vous vois passer,

    J'imagine parfois

    Des choses insensées,

    Les rendez-vous secrets

    Au fond d'un jardin froid,

    Des serments murmurés.


    Le soir, dans votre lit,

    Je vous devine nues.

    Un roman à la main,

    Monsieur Audiberti

    Vous parle d'inconnu.

    Vout êtes déjà loin.

    Vos rêves, cette nuit,

    De quoi parleront-ils ?

    Le soleil fut si lourd.

    Demain, c'est samedi.

    Je guetterai fébrile

    Votre sortie du cours.


    Dimanche sera gris.

    Je ne vous verrai pas,

    Pas avant lundi soir.

    Où serez-vous parties ?

    Qui vous tiendra la bras ?

    Que vous fera-t-on croire ?

    Je crois que je vous dois

    De vous faire un aveu :

    Petites, écoutez-moi.

    C'est la première fois

    Que je suis amoureux

    De tout un pensionnat.






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  • Aujourd'hui je suis malade !
    Le feu dans ma gorge... c'est, comment dire, douloureux.

    J'ai vu une belle phrase dans Vous revoir de Marc Lévy tout à l'heure, alors je vous en fais part.

    "Même si aujourd'hui je vis sans elle, je ne suis plus jamais seul, puisqu'elle existe quelque part."

    Ainsi que dans Madame Bovary :

    "Chaque notaire porte en soi les débris d'un poète."

    Voilà, et le texte qui suit est une petite nouvelle, une 'Histoire de vie' que j'ai écrite tout à l'heure.
    A bientôt !


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  • Parce qu'en France, une femme meurt tous les quatre jours sous les coups de son mari.


    Clélie
    claque la porte de sa maison. Elle n'a presque rien pris, un manteau,
    son porte-feuille, son téléphone, un paquet de
    chewing-gums et un ticket pour le pressing. Elle a pris ce qu'elle a
    pu, il a fallu faire vite, elle ne pouvait pas resrer une seconde de
    plus dans cet endroit.
    Il fait froid dehors, mais un grand soleil
    illumine le ciel et elle est un peu rassurée. Pour quelques
    secondes seulement, car elle doit fuir. Fuir loin.
    Elle a encore
    du mal à se rendre compte de ce qu'il s'est passé.


    Qu'est-il
    donc arrivé ?


    En
    tous cas, il l'a frappée. Et ça, elle ne peut pas
    l'accepter.


    Elle
    fuit parce qu'elle ne veut plus le voir.


    Elle
    ne se pose plus de questions. Elle doit faire vite, car il va bientôt
    remarquer son absence, et il criera, et elle ne veut plus l'entendre.


    Un
    bus passe, elle monte dedans, elle n'a même pas regardé
    la direction, elle ne regarde plus rien, elle a les yeux écarquillés
    mais elle sent tous les gens qui la toisent, comme si elle était
    folle. Qu'ils baissent les yeux ! Ils ne savent rien...


    Le
    bus s'arrête bientôt devant un bois. Elle ne regarde pas
    le nom de l'arrêt, elle descend et elle court. A travers la
    forêt, sous l'ombre bienveillante des chênes, accompagnée
    du craquement des châtaignes sous ses pieds, elle
    court.
    Soudain, elle s'arrête, essouflée. Elle est au
    milieu d'une clairière.
    Et elle crie, elle hurle pour se
    sentir moins seule.




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