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Par Newpetitpois le 16 Mars 2006 à 11:52Lieux des mots et de mes maux d'aujourd'hui...
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Par Newpetitpois le 16 Mars 2006 à 11:51Il fait beau dehors mais je suis à la maison, presque sans voix. J'ai fait quelques photos pour m'occuper, et je pense aux gens que j'aime. Il va falloir que je travaille, aussi. Et que j'exerce mes grands talents culinaires pour me faire à manger. Je vais faire aussi un peu de guitare.
Et ça iraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...
P.S.: Je vais mettre quelques photos que j'ai faites à l'instant. Celle-ci, c'est un petit rayon de soleil sur mes cheveux, je suis en peignoir rose.
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Par Newpetitpois le 14 Mars 2006 à 17:12Vous êtes si jolies
Quand vous passez le soir
À l'angle de ma rue,
Parfumées et fleuries
Avec un ruban noir,
Toutes de bleu vêtues.
Quand je vous vois passer,
J'imagine parfois
Des choses insensées,
Les rendez-vous secrets
Au fond d'un jardin froid,
Des serments murmurés.
Le soir, dans votre lit,
Je vous devine nues.
Un roman à la main,
Monsieur Audiberti
Vous parle d'inconnu.
Vout êtes déjà loin.
Vos rêves, cette nuit,
De quoi parleront-ils ?
Le soleil fut si lourd.
Demain, c'est samedi.
Je guetterai fébrile
Votre sortie du cours.
Dimanche sera gris.
Je ne vous verrai pas,
Pas avant lundi soir.
Où serez-vous parties ?
Qui vous tiendra la bras ?
Que vous fera-t-on croire ?
Je crois que je vous dois
De vous faire un aveu :
Petites, écoutez-moi.
C'est la première fois
Que je suis amoureux
De tout un pensionnat.
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Par Newpetitpois le 13 Mars 2006 à 17:39Aujourd'hui je suis malade !
Le feu dans ma gorge... c'est, comment dire, douloureux.
J'ai vu une belle phrase dans Vous revoir de Marc Lévy tout à l'heure, alors je vous en fais part.
"Même si aujourd'hui je vis sans elle, je ne suis plus jamais seul, puisqu'elle existe quelque part."
Ainsi que dans Madame Bovary :
"Chaque notaire porte en soi les débris d'un poète."
Voilà , et le texte qui suit est une petite nouvelle, une 'Histoire de vie' que j'ai écrite tout à l'heure.
A bientôt !
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Par Newpetitpois le 13 Mars 2006 à 17:35Parce qu'en France, une femme meurt tous les quatre jours sous les coups de son mari.
Clélie
claque la porte de sa maison. Elle n'a presque rien pris, un manteau,
son porte-feuille, son téléphone, un paquet de
chewing-gums et un ticket pour le pressing. Elle a pris ce qu'elle a
pu, il a fallu faire vite, elle ne pouvait pas resrer une seconde de
plus dans cet endroit.
Il fait froid dehors, mais un grand soleil
illumine le ciel et elle est un peu rassurée. Pour quelques
secondes seulement, car elle doit fuir. Fuir loin.
Elle a encore
du mal à se rendre compte de ce qu'il s'est passé.Qu'est-il
donc arrivé ?En
tous cas, il l'a frappée. Et ça, elle ne peut pas
l'accepter.Elle
fuit parce qu'elle ne veut plus le voir.Elle
ne se pose plus de questions. Elle doit faire vite, car il va bientôt
remarquer son absence, et il criera, et elle ne veut plus l'entendre.Un
bus passe, elle monte dedans, elle n'a même pas regardé
la direction, elle ne regarde plus rien, elle a les yeux écarquillés
mais elle sent tous les gens qui la toisent, comme si elle était
folle. Qu'ils baissent les yeux ! Ils ne savent rien...Le
bus s'arrête bientôt devant un bois. Elle ne regarde pas
le nom de l'arrêt, elle descend et elle court. A travers la
forêt, sous l'ombre bienveillante des chênes, accompagnée
du craquement des châtaignes sous ses pieds, elle
court.
Soudain, elle s'arrête, essouflée. Elle est au
milieu d'une clairière.
Et elle crie, elle hurle pour se
sentir moins seule.
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