Ouaou, ça faisait un bout de temps, quand même.

Tandis que je me saoûle à Rubber Soul, là c'est Norvegian Wood et putain c'est beau, je dépose à la fois mes valises et tous mes souvenirs de vacances. De bonnes vacances, vraiment. C'est beau, le Gers. C'est chaud, Saint-Jean-de-Luz. C'est sympa, San Sebastian. C'est fou, les Alpes.
C'est bizarre de revenir chez soi. Retrouver toutes ses petites affaires après un mois où on a trainé des échantillons de sa maison. Je ne savais même plus situer tout-à-fait le tiroir à couverts. (Et pourtant Dieu sait si je le connaissais bien, en tant que spécialiste du rangement de fourchettes et autres couteaux lors du vidage de lave-vaisselle, normal c'est le plus long et le moins chiant à ranger).
Et puis il y a Lola, mon cochon d'inde, qui a perdu la force de tout. Manger, boire, couiner, sont des activités qui désormais lui sont étrangères. Elle me fait penser à Syd Barrett, ne me demandez pas pourquoi. Elle reste là dans son coin et elle ne fait rien. Rien du tout.
Par contre j'ai retrouvé ma guitare. Quel bonheur ! Elle me manquait, la grosse. Je lui ai même acheté des médiators en noix-de-coco.
A part ça j'ai envie d'un chien. Un chien, ça pue, c'est chiant, mais c'est tellement mignon et plein d'amour.

Enfin voilà. Je m'envole à la Villette pour une petite sortie familiale. 

Couché dans le foin
Je chante ce petit air pour toi...
La la la,
La la la la la la la
La ah...

Ca y est, le petit pois repart en vacances, pour longtemps cette fois.
Retour prévu fin août, j'aurais sûrement passé de bonnes vacances entre le Gers, Saint-Jean-de-Luz et les Alpes, mais beaucoup de personnes vont me manquer ici à Paris.
Ils/Elles se reconnaîtront, je les aime de tout mon coeur. Ils sont ma lumière.
Quant à tous mes visiteurs virtuels, je les remercie aussi sincèrement pour leur activité et leur intérêt sur mon blog, et pour leurs marques de sympathie...

Merci, et bon vent à tous.
Je ne vous oublie pas... (aaaaaaaAAAaaarg, non, une vieille chanson de Céline Dion entre dans ma tête...)

Il y a une ou deux semaines, j'ai lu un roman qui s'appelle Mademoiselle de Maupin. C'est un livre de Théophile Gautier qui m'a énormément étonné par sa modernité : la (homo)sexualité est par exemple un sujet abordé avec grande liberté. Il me semble tout de même que pour l'époque, alors que des Baudelaire ou des Flaubert se faisaient poursuivre en justice pour atteinte à la morale, c'est assez osé. Le tout dans un style vif, passant du roman épistolaire au théâtre puis au roman tout court et de nouveau à l'épistolaire, que Théophile sait varier et rendre si agréable que bien que ce soit un classique (et cela peut en rebuter certains), ce livre est passionnant et rapide à lire. C'est l'histoire d'un jeune homme qui veut une maîtresse, et il va en trouver finalement une assez étrange... Une femme qui manie l'épée à merveille et qui se bat comme aucun homme ne sait le faire...
Un livre qui m'a été conseillé par ce cher Coyote, donc merci à lui :)

Il y a des réveils plus agréables que d'autres...
Quand il est 8h30, qu'à cette heure-là normalement vous êtes encore en sommeil paradoxal, et que tout d'un coup une avalanche de coups de marteau dans l'appart d'au-dessus, PILE au niveau de votre chambre, vous assaille, que ça ne s'arrête pas, que non vous n'allez pas pouvoir vous rendormir, que vous vous levez et que vous entendez à peine votre Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band tout neuf tourner dans la chaîne hi-fi et que dehors, on passe la tondeuse....
Je peux vous dire qu'il y a plus agréable :)

 
Jolie photo de Christian Coigny "le réveil".

Michelle, ma belle.
These are words that go together well,
My Michelle.

Michelle, ma belle.
Sont des mots qui vont tres bien ensemble,
Tres bien ensemble.

I love you, I love you, I love you.
That's all I want to say.
Until I find a way
I will say the only words I know that
You'll understand.

I need you, I need you, I need you.
I need to make you see,
Oh, what you mean to me.
Until I do I'm hoping you will
Know what I mean.

I love you.

I want you, I want you, I want you.
I think you know by now
I'll get to you somehow.
Until I do I'm telling you so
You'll understand.

I will say the only words I know that
You'll understand, my Michelle.