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L'estomac lourd.
Le coeur lourd.
La tête lourde.
Les yeux lourds.Aujourd'hui je pèse 1 tonne.
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Je me souviens.
Je me souviens de cette journée ensoleillée de septembre.
A la fin de l'après-midi, je rentre, je trouve mon père devant la télévision, soucieux, il se ronge les ongles.
"Coucou !", je ne me rends compte de rien, on ne m'a rien dit.
"Attends, viens voir, il y a eu un attentat très grave aux Etats-Unis", me dit-il.
Je dépose donc mon sac, je m'approche du poste sans m'asseoir.
Puis les images, choquantes, de mon pays qu'on détruit.
Tous les cris, les pleurs, les peurs, la poussière, le sang, les regards...
Ces avions détournés, c'est un peu mon coeur qu'ils ont fait exploser ce jour-là.
Depuis, j'en porte toujours la marque, une petite cicatrice à l'intérieur, un souvenir douloureux d'un pays que j'adore.God bless America,
My home sweet home...
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Ex-fan des sixties
petite Baby Doll
comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll...
Ex-fan des sixties
où sont tes années folles
que sont devenues toutes tes idoles -
où est l'ombre des Shadows
des Byrds, des Doors
des Animals
des Moody Blues
séparés McCartney
George Harrison
et Ringo Starr
et John Lennon -
Ex-fan des sixties
petite Baby Doll
comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll
Ex-fan des sixties
où sont tes années folles
que sont devenues toutes tes idoles -
Disparus Brian Jones
Jim Morrison
Eddy Cochran
Buddy
Holly
idem Jimi Hendrix
Otis Redding
Janis Joplin
T.Rex
Elvis
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Au pied des hauts remparts de Tarente, là où le Galésus arrose de ses eaux noires des campagnes aux moissons blondissantes, je me souviens d'avoir vu autrefois un vieillard de Silicie, qui avait pour tout bien quelques arpents d'une terre abandonnée : elle n'était ni propre au travail des jeunes taureaux, ni bonne à nourrir les troupeaux, ni même agréable à Bacchus. Cependant le vieillard avait planté au milieu des buissons quelques légumes espacés, que bordaient des lis blancs, des verveines et des pavots : content de sa fortune, il s'égalait aux rois; et le soir, quand il rentrait dans sa maison, il chargeait sa table de mets qu'il n'avait point achetés. Le premier il cueillait la rose du printemps et les fruits de l'automne ; quand le triste hiver avec ses glaces fendait la pierre et enchaînait le cours des fleuves, lui commençait à tondre la chevelure de la souple hyacinthe, accusant l'été trop lent à venir, et les zéphyrs paresseux. Le premier donc il voyait ses abeilles grossir leurs trésors et ses essaims se multiplier; le premier il pressait de ses mains le miel écumant des rayons ; pour lui croissaient les tilleuls, et le sapin aux sucs abondants; et autant ses fertiles pommiers avaient poussé de fleurs printanières, autant ils portaient de fruits mûrs en automne. Il savait aussi transplanter et aligner les ormeaux déjà avancés, le dur poirier, le prunier greffé sur l'épine, et le platane qui déjà prêtait son ombre aux buveurs.
Virgile - Les Géorgiques, livre 4.
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Elle te fera changer la course des nuages,
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge,
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports,
C'est écrit...
Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre,
Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent"
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras,
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours.
Tu prieras jusqu'aux heures ou personne n'écoute,
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route,
T'en passeras des nuits à regarder dehors.
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours,
Mais y a pas d'amours sans histoires.
Et tu rêves, tu rêves...
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut ?
Et ses ombres qu'elle te dessine autour des yeux ?
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit ?
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras ?
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles,
Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle,
Que t'es déjà passé par des moments plus forts,
Depuis...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours,
Mais y a pas d'amours sans histoires.
Oh tu rêves, tu rêves...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Elle danse derrière les brouillards
Et moi j'ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours...
Depuis je compte les jours...
Depuis je compte les jours...
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