Je vais certainement passer pour une bêta bien brave mais pas très futée auprès de vous, mais je prends le risque.
Car aujourd'hui je me suis demandée : pourquoi fait-on l'amour ?
Je veux dire, pas besoin de m'exposer les vertus reproductrices de l'acte en question. J'ai tout de même un certain nombre de connaissances sur le sujet...
Non, simplement, je me demandais : si un couple vivait tout seul sur une île déserte depuis toujours, l'homme et la femme auraient-ils l'idée de faire l'amour ? Est-ce que les gestes et les actions de l'amour sont inscrits dans les gênes ? Je me dis ça, parce que personnellement je sais comment on fait l'amour parce que notre société en parle constamment, elle est presque fondée sur le sexe. Il y a dans tous les livres, dans tous les films des scènes d'amour. Et puis on est informés, alors on en parle entre ami(e)s. Mais si l'on n'avait pas tout ça, est-ce qu'on aurait l'idée de commencer à avoir une vie sexuelle ? Il y aurait certainement du désir, mais est-ce qu'on trouverait comment l'assouvir avec l'objet de ce désir ?
J'espère que vous ne me prenez pas trop pour une folle, mais moi je trouve ça intéressant comme question.
En clair, l'acte d'amour est-il une question d'instinct ou de culture ?
Difficile à élucider...
En tous cas, gênes ou pas gênes, je trouve pour ma part que c'est une très bonne invention :)

C'est intéressant d'observer les gens dans le bus.
Aujourd'hui il y avait ce gay aux yeux de bambi et à la peau basanée. Il avait un sac Vuitton qu'il portait du bout de ses doigts french-manucurés. Il croisait ses jambes, il portait des bottes pointues à talons, et au cou un collier avec une fleur. Il avait les yeux maquillés, et un regard un peu craintif. Un Bambi, je vous dis.
Il y avait aussi cette dame catho aux cheveux gris coupés courts et tenus à la laque, à la chemise kitsch avec des dessins de chaînes en or, avec autour du cou une médaille de la Vierge. Détail insolite, elle lisait l'Evangile de Judas. Païenne ! Non mais c'était dingue, parce qu'elle baissait tout le temps les yeux, son regard ne remontait jamais plus haut que le haut de sa page, et de tout le trajet je n'ai pas vu la couleur de ses yeux.
Le plus marrant, c'était le papi qui était un peu devant nous, quand on chantait des chansons yéyé avec Solène. On n'avait pas honte, on chantait le plus kitsch que l'on connaissait, et ça nous faisait rire. On est descendus jusqu'à Hélène et les Garçons, en passant par Sheila, Sylvie Vartan ou des refrains tels que "Tous les garçons et les filles de mon âge..." ou "La Ziza ! (La Ziza !) Je te veux si tu veux de moiiiiiiiii". Ce genre.
Au moment de descendre, la dame catho a levé les yeux.
Verts.

Bon. La situation est la suivante. Je suis complètement endormie. Crevée. Je me suis réveillée tôt ce matin en pensant que plus vite ma prise de sang serait faite, plus j'aurais de temps ensuite pour me reposer avant le cours de flûte. Le problème c'est que ma mère a oublié la prise de sang. Elle s'est réveillée super tard, et moi j'allais pas réclamer quand même.
Bon. Alors j'ai commencé à vouloir jouer de la flûte. Ca fait une éternité que je n'en ai pas fait, que je n'y ai pas touché. Ca se voit, je peux vous le dire. Je ne me rappelais même plus de ce que j'avais à faire pour la rentrée. Alors j'ai joué n'importe quel morceau histoire de pas arriver bredouille. Je dois encore le retravailler d'ailleurs, il serait temps, mon cours est à midi.
En plus je ne suis même pas habillée. Et puis ce week-end je suis overbookée, même pas le temps de voir les gens.
Et puis ma mamie, qui est si fragile, est malade.
Bon. Always look on the bright side of life, me direz-vous.
Je vais essayer.

Rien à signaler mon capitaine !
Tout va bien...

Voici un petit bijou, Dead Meat, provenant du nouvel opus du fils de John et Yoko, Sean Lennon. Friendly Fire, ça s'appelle.
Une belle mélodie, une voix douce, des paroles intenses, des arrangements superbes, ce disque est génial.
Ecoutez...